La Palestine, berceau du judaïsme et du christianisme selon la Bible, est un État qui a connu toutes les grandes civilisations de l'histoire. Les trois principales religions ont longtemps cohabité et ce dans une relative harmonie. À la création, en 1947, de deux États distincts, l'un arabe, l'autre juif, cette paix s'arrête brutalement. Depuis lors, les deux peuples ne cessent d'être en conflit qui apparaît comme l'un des plus longs de l'histoire contemporaine. Juifs et arabes sont-ils condamnés à une guerre sans fin?
Pour Amnon Cohen, la réponse est non. Il parvient à démontrer, en retraçant l'histoire de la Palestine, depuis la conquête du territoire par les Arabes musulmans au VIIe siècle jusqu'au 29 novembre 1947, que la coexistence entre juifs et arabes peut être rétablie. En prenant la voie du compromis et en abandonnant celle de la confrontation, les populations pourraient de nouveau vivre en paix.
Dans l'esprit qui a fait le succès de son site Nota Bene, Benjamin Brillaud, mêlant sérieux des informations et humour, s'attaque ici aux quinze pires batailles de l'histoire, de l'Antiquité à nos jours.
Au Ve siècle avant notre ère, les Perses débarquent à Marathon où ils seront écrasés par une armée athénienne bien moins nombreuse ; au début du XIVe siècle, Philippe le Bel lance la crème de l'armée française à Courtrai pour mater la rébellion, composée d'artisans sous-équipés, qui décime l'essentiel de la noblesse du royaume ; durant la Seconde Guerre mondiale, neuf chasseurs alpins français résistent héroïquement à plusieurs milliers de soldats italiens.
Ordres mal transmis, infériorité numérique fl agrante, conditions climatiques désastreuses... Ce livre reconstitue ces batailles désespérées ou incongrues qui ont marqué notre mémoire par leurs issues inattendues.
Quel est le sens de la modernité pour les Chrétiennes ? Engagées en faveur de la réforme ou de la Contre-Réforme, mystiques comme Thérèse d'Avila, jansénistes ou quiétistes, néo-chrétiennes socialistes, religieuses missionnaires, résistantes et déportées dans les camps nazis, les chrétiennes ont prouvé au monde entier la parfaite égalité spirituelle entre les hommes et les femmes. Dans ce deuxième volume, Élisabeth Dufourcq poursuit son enquête au long cours sur le christianisme au féminin sans verser dans la polémique. Éclairant sous un jour nouveau l'histoire du monde chrétien, elle nous invite à réfléchir au rôle de l'Église dans notre société.
Histoire des chrétiennes. Des origines évangéliques au siècle des sorcières. Tome 1 Histoire des chrétiennes. De la découverte des Nouveaux Mondes aux chocs de la mordernité. Tome 2
Que s'est-il passé entre le Christ et les femmes ? Pourquoi sont-elles si présentes dans l'Évangile et si souvent absentes dans l'Église ? L'histoire abonde d'exemples : patriciennes, moniales savantes, sages-femmes anonymes, reines ou chefs de guerre. Leurs personnalités sont redoutées, et leurs voix étouffées. Par leur témoignage, des chrétiennes comme Marie-Madeleine, Jeanne d'Arc ou Christine de Pisan ont été, bien mieux que les hommes, gardiennes du message d'universalité présent aux origines. De la naissance du Christ à l'époque moderne, voici la longue histoire des chrétiennes jamais racontée jusqu'à présent avec autant de précision et de passion.
Au XVIIIe siècle, Vienne connaît un véritable âge d'or. De Joseph II à Metternich, Marcel Brion nous décrit l'histoire d'une ville, coeur de l'empire des Habsbourg, mais aussi celle d'une génération, insouciante et frivole. Les Viennois font de leur vie quotidienne une fête perpétuelle. En tous lieux - dans la rue, sur le Prater, à l'opéra - et en toutes occasions, ils se divertissent : musique, théâtre, danse. Dans la capitale européenne de la musique, la valse règne en maître ! Dans les coulisses s'écrit aussi l'Histoire : le congrès de Vienne, l'avènement de la bourgeoisie, les bouleversements politiques, sociaux et le début de la Révolution en 1848 qui signent la fi n de cette « belle époque ».
Le 23 mai 1871, tandis que les derniers Communards étaient repoussés vers l'est de Paris par les troupes versaillaises, le palais des Tuileries était livré aux flammes. Douze ans plus tard, ses ruines étaient totalement démolies. Qui se souvient encore aujourd'hui de cet édifice exceptionnel, où bien souvent se joua le destin de la France ?
Construit à partir de 1564 à l'initiative de Catherine de Médicis, le château des Tuileries fut d'abord un authentique chef-d'oeuvre architectural, dont le destin fut étroitement lié à celui du palais du Louvre, auquel il finit par être entièrement relié sous le Second Empire. Son magnifique jardin à la française - conçu par André Le Nôtre à partir de 1665 - reste à ce jour la promenade la plus célèbre de la capitale.
Mais surtout, le château fut la résidence officielle de tous les souverains à partir de 1789. Devenu le symbole même de l'État, il devint dès lors le théâtre d'innombrables événements historiques, parmi lesquels la chute de Louis XVI, la naissance du roi de Rome, le divorce de Napoléon Ier, la mort de Louis XVIII, la chute de Louis-Philippe et le mariage de Napoléon III.
Quant à sa salle de spectacle - alors la plus grande d'Europe -, elle abrita l'Opéra et la Comédie-Française tout au long du XVIIIe siècle.
Pour la première fois depuis près d'un siècle, un ouvrage offre - sous la forme attrayante d'une chronique - le récit complet de l'histoire artistique et politique de ce lieu de mémoire oublié et de son jardin.