Attribué depuis 2004 par le ministère de la Culture, le label « Jardin remarquable » distingue aussi bien des jardins anciens que contemporains, des jardins d'origine royale que des jardins privés ou partagés, qu'ils soient protégés ou non au titre des monuments historiques.
Ce label est attribué par la DRAC, après avis d'un comité d'experts, pour une durée de cinq ans. Il est décerné aux jardins qui répondent à plusieurs critères de sélection parmi lesquels :
La composition (organisation des espaces), l'intégration dans le site et la qualité des abords, les éléments remarquables (eau, fabriques, architectures végétales...), l'intérêt botanique, l'intérêt historique, l'accueil des publics et l'entretien dans le respect de la qualité environnemental.
Le label garantit aussi un programme de manifestations culturelles de qualité, gage de découverte pour chacun d'entre nous.
Aujourd'hui, 450 parcs et jardins sont labellisés en France.
Ce guide est la première publication qui rassemble les jardins d'Occitanie labellisés et invite à de belles promenades à travers les 43 jardins de la région, dont les plus célèbres comme le Domaine de Prafrance, dit Bambouseraie à Générargues, le Plateau des Poètes à Béziers, le Jardin japonais Pierre-Baudis à Toulouse, le Jardin Massey à Tarbes, le jardin du palais de la Berbie à Albi ou encore les Jardins secrets à Cahors.
Environ 2 500 monuments ou sites protégés par l'État en raison de leur intérêt historique, artistique ou architectural exceptionnel sont présentés dans ce guide unique en son genre, véritable manuel de « savoir-visiter ». Il s'adresse à celles et ceux qui veulent découvrir l'extraordinaire diversité du patrimoine français sous toutes ses formes, des plus modestes aux plus grandioses, des plus anciennes aux plus contemporaines. Ouvrage de référence sur le patrimoine de la France, il recense par régions, départements et communes les édifices et sites protégés visitables tout au long de l'année.
Depuis sa première édition, son succès ne s'est jamais démenti ; il est aujourd'hui proposé dans une nouvelle version entièrement revue et augmentée, avec 2 500 adresses pour multiplier les opportunités de visites.
De nombreux outils permettent au lecteur de tirer le meilleur profit du guide : cartes, pictos, logos, index, Sillonnez la France de long en large, du phare de Cordouan à la maison de Jean de La Fontaine, du château d'If aux sites mégalithiques de Bretagne, ou de la Cité radieuse de Le Corbusier à la villa Cavrois !
Depuis 6 500 ans, le site mégalithique de Carnac est un haut lieu de la préhistoire européenne. Ses quelques 3 000 menhirs sont répartis sur 40 hectares et 4 kilomètres de longueur selon une organisation architecturée pleine de démesure.
Depuis 6 500 ans, le site mégalithique de Carnac est un haut lieu de la préhistoire européenne. Ses quelques 3 000 menhirs sont répartis sur 40 hectares et 4 kilomètres de longueur selon une organisation architecturée pleine de démesure. Des études récentes ont permis de rattacher l'histoire de ces alignements aux évolutions intervenues au cours du néolithique, début de la vie sédentaire.
Ce guide pratique accompagne la visite libre, d'autant plus important dans le cas de Carnac que le monument se déploie sur plusieurs kilomètres et qu'il n'est donc pas possible de l'appréhender d'un seul coup d'oeil, tout en présentant de manière claire et synthétique les données historiques et scientifiques pour les mettre à la portée de tous.
En se basant sur les acquis des dernières recherches, l'auteur retrace, dans une première partie, l'histoire de ces temples du néolithiques, leur signification, la société qui les a générés et les hommes qui les ont construits. La seconde partie propose, par l'image commentée, une promenade parmi les 3 grands champs de menhirs de Kerlescan, Kermario et Le Ménec.
Au coeur du 2e arrondissement de Paris, après plus de dix années de rénovation et de transformation, le site Richelieu, berceau historique de la Bibliothèque nationale de France, accueille désormais tous les publics. Cet ouvrage présente l'histoire de ses aménagements successifs et guide le visiteur depuis le jardin de la rue Vivienne jusqu'à la cour d'honneur, rue de Richelieu, en passant par la salle Ovale, à la fois salle de lecture, lieu de visite et de médiation, symbole de l'ouverture du site à tous, et le nouveau musée de la BNF, installé au sein d'espaces classés comme la galerie Mazarin, qui présente une sélection de près de 1 000 pièces de nature très diverse, parmi les plus remarquables de la Bibliothèque et emblématiques des collections constituées depuis les rois de France.
Pour la première fois de son histoire, la Bibliothèque a repensé le bâtiment originel dans son intégralité, en lui donnant une cohérence globale, en valorisant les différentes strates historiques de l'édifice et en mettant cet ensemble prestigieux au service d'une vision généreuse, ambitieuse et innovante. Cette évolution décisive est vecteur de plusieurs messages : celui d'un inaliénable bien public, façonné, enrichi et transmis de génération en génération ; l'appel à la découverte et à la recherche ; l'invitation, enfin, à franchir en simple visiteur, les portes d'un site exceptionnel qui écrit aujourd'hui une nouvelle page de son histoire.
Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930.
Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930.
Dans cette commune toute en contrastes, la ville ouvrière au sud avec ses blanchisseries, ses studios de cinéma puis de télévision, ses usines automobiles, se juxtapose à la ville résidentielle et artistique au nord. À travers les différents quartiers, les visites s'organisent autour de sept parcours thématiques qui permettent d'admirer tour à tour l'église Notre-Dame des Menus, l'hôtel de ville conçu par Tony Garnier, un exceptionnel patrimoine architectural des années 1930 (écoles, équipements collectifs, ateliers d'artistes, immeubles de rapport ou hôtels particuliers dus à Mallet-Stevens, Le Corbusier, Fischer...), le musée des Années 30, le musée Albert-Kahn avec ses archives et ses fabuleux jardins récemment restaurés, le parc Rothschild (l'une des plus belles réalisations paysagères du XIXe s.) ou les anciennes usines témoins du passé industriel, ainsi que le patrimoine du XXIe siècle (Nouvel, Portzemparc). Les aménagements en cours de l'île Seguin font l'objet d'un chapitre à part, ainsi que ceux du quartier désormais appelé "le trapèze' qui occupe les anciens espaces des usines Renault.
10 auteurs ont collaboré à la rédaction de ce guide : animateur du patrimoine, historiens et historiens de l'art, conservateurs des musées et des bibliothèques.
Une visite de Boulogne-Billancourt et de son remarquable patrimoine architectural le long de sept itinéraires commentés.
Pour accompagner des promenades réussies, un guide de visite complet et documenté avec des notices concises, des cartes détaillées et des encadrés sur les lieux phares.
Proche de la bastide royale de Villefranche-de-Rouergue et des cités médiévales de Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val, l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue est lovée dans un écrin naturel préservé. Sans doute fondée par une communauté de moines au début du XIIe siècle, elle connaît un âge d'or au XIIIe siècle dont témoignent son église et ses bâtiments abbatiaux, parfaits exemples de l'esthétique gothique cistercienne, pure et élégante.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'abbaye rencontre un surprenant destin grâce à Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache, deux passionnés de patrimoine et d'art moderne, qui la sauvent de la ruine. En 1971, ils aménagent à Beaulieu le premier centre d'art contemporain de Midi-Pyrénées pour y présenter les oeuvres d'artistes qu'ils soutiennent et défendent. Leur collection aujourd'hui prestigieuse est emblématique d'un art, né pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a pris son essor dans les deux décennies suivantes, période d'effervescence de l'art français du XXe siècle avec des artistes comme Jean Dubuffet, Jean Degottex, Henri Michaux, Jean Fautrier, Alfred Manessier, Simon Hantaï, Hans Hartung ou Maria Helena Vieira da Silva ou Judit Reigl.
Après une vaste campagne de restauration, le Centre des monuments nationaux rend hommage à la générosité du couple qui lui a offert l'abbaye et plus de mille deux cents oeuvres d'art : le « vrai musée » qu'il souhaitait est maintenant ouvert au public et l'Occitanie compte un nouveau pôle de rayonnement et d'attractivité.
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La Comédie-Française ou Théâtre-Français est une institution culturelle française fondée en 1680. Bien que mort depuis sept ans quand la troupe a été créée, Molière est considéré comme le « patron » de l'institution, surnommée la « Maison de Molière ».
Le fauteuil dans lequel il entra en agonie lors d'une représentation du Malade imaginaire est toujours exposé à droite de la grande cheminée du Foyer public.
La Comédie-Française réside depuis 1799 salle Richelieu au coeur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris. L'édifice, construit par Victor Louis à la fin du XVIIIe siècle et initialement conçu pour être un opéra, et complété en 1864 par Prosper Chabrol, est l'un monuments symboliques de Paris. Depuis le décret dit « de Moscou », signé par Napoléon Ier en 1812, en pleine campagne de Russie, c'est le seul théâtre d'État en France disposant d'une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens-Français.
La Comédie-Française conserve ses archives depuis sa création. Ses collections continuent à s'enrichir d'oeuvres d'art et de documents d'archives (dont des maquettes, plans de décors et costumes), qui sont autant de témoignages exceptionnels sur la vie de la troupe et des auteurs.
Après une partie historique, qui tient compte des dernières rénovations achevées en 2013, ce guide nous invite sur les traces de Molière et de ses comédiens, mais aussi sur celles de tous les acteurs de l'ombre, qui participent à la magie du lieu : du péristyle aux cintres, du foyer aux ateliers.
Le château de Montal, dans le Lot, a été élevé à partir de 1523 par Jeanne de Balsac qui fait reproduire sur les façades les effigies des membres de sa famille. Ces médaillons sont entourés de frises Renaissance exubérantes, floraison de figures mythologiques et allégoriques. Le répertoire iconographique de ces façades n'est pas décoratif mais l'expression de la pensée humaniste d'une femme férue de culture qui exprime les valeurs morales de son temps. Ces décors sculptés sont dispersés en vente publique par un spéculateur du XIXe siècle entre musées et amateurs d'art français et étrangers. En 1908, un érudit doublé d'un mécène, Maurice Fenaille, acquiert le château, rachète l'essentiel des éléments sculptés et fait refaire la porte d'honneur à un élève de son ami Rodin. Il remeuble le château de tapisseries et objets d'art avant de le donner à l'État français en 1913. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Montal a été l'un des lieux choisis par l'administration pour y entreposer les oeuvres du Louvre, dont La Joconde de 1943 à 1945.
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La Villa Arson à Nice par Serge Gleizes - La Villa séduit par son emplacement idyllique sur les hauteurs de Nice, face à la mer.
- Ouverte au public, c'est une des adresses d'un tourisme culturel de la ville, hors des sentiers niçois habituels.
- Labellisé " patrimoine du xxe siècle " en 2000.
- L'architecte Michel Marot, grand prix de Rome en 1954, a reçu en 1963 le prix de l'Équerre d'argent pour l'église Sainte-Agnès de Fontaine-les-Grès (Aube), classée monument historique en 2010. Il a collaboré avec André Minangoy au projet de Marina Baie des Anges à Nice. Architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux, il a eu en charge l'Arc de Triomphe notamment, ainsi que la rénovation des secteurs sauvegardés de Troyes et du Marais à Paris.
La Villa Arson est la seule institution nationale dédiée à l'art contemporain à réunir un centre d'art et une école supérieure d'art. C'est en outre un des fleurons de l'architecture des années 1970, construit par Michel Marot. Implantée sur la colline Barthélemy, la Villa occupe un vaste domaine de plus de 2 ha dominant Nice et la baie des Anges. Elle enchâsse la villa à l'italienne des Arson (XVIIIe siècle) dans un ensemble architectural peu banal : un métissage entre le minéral et le végétal, aux murs en béton habillés de galets du Var. Un hall monumental dessert le vaisseau principal et se poursuit en une " rue " centrale, ponctuée de patios. Celle-ci dessert l'école d'art, logée sous les terrasses en gradins, sorte de jardins suspendus qui préservent l'emprise au sol et les arbres remarquables admirés par les premiers touristes. Le centre d'art et la résidence d'artistes s'organisent autour de l'ancien jardin d'été ponctué d'oeuvres d'art.
Journaliste, ancien rédacteur en chef adjoint au magazine AD, Serge Gleizes collabore aux pages déco, architecture et design du mensuel M (Le Monde) et à Ideat.
Situé au confluent de la Sarthe et de l'Huisne, Le Mans est la ville résidence des princes Plantagenêts.
L'importance de son patrimoine religieux roman et gothique témoigne de sa situation : la cathédrale Saint-Julien, l'abbatiale Notre-Dame de la Couture, l'abbaye de l'Épau... Et si l'empreinte médiévale se remarque aussi dans l'architecture civile, avec les maisons du Pilier-Rouge ou de la Reine-Bérangère, d'autres demeures, celle d'Adam et Ève ornée de thèmes illustrant la fécondité, ou l'hôtel de Vignolles, relèvent de l'élan de la Renaissance mancelle. Au XVIIe siècle, les oratoriens, bénédictins ou visitandines construisent collèges et bâtiments conventuels. Au siècle suivant, les élites se font édifier de nombreux hôtels classiques. Glissement progressif des styles, tous semblent ici se fondre pour offrir son unité à la ville, aujourd'hui carrefour de l'Ouest européen.
L'équipe constituée autour de l'animateur du patrimoine est composée d'une vingtaine d'auteurs très impliqués localement : universitaires, historiens et historiens de l'art, architectes, archivistes, conservateurs de musées.
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Symbole de l'histoire de la Bretagne, le palais du parlement est, paradoxalement, un remarquable témoignage du grand décor royal et parisien du XVIIe siècle.
Edifié entre 1618 et 1655 sur les plans de Salomon de Brosse, architecte du palais du Luxembourg, cette cour de justice souveraine, chargée d'enregistrer édits et lettres royales, exprime dans la pierre et dans le décor toute l'importance de cette fonction. Après un siècle de chantier, l'architecte de Louis XV, Jacques V Gabriel, le dote d'une place royale rythmée par l'alternance du granit et du tuffeau, écrin pour une statue équestre de Louis XIV par Coysevox. À la Révolution, le palais perd sa dimension politique et conserve dès lors sa fonction de cour de justice. L'incendie de 1994, suscite un traumatisme chez les bretons, heureusement réparé par une restauration exemplaire et la réouverture en tant que cour d'Appel et monument ouvert à la visite dès 1999.
au bon mitan des eaux, au bout de l'atlantique dans la mer caraïbe, juste au-dessous du ciel est une terre, une île, une ville.
ma ville. elle a pour nom pointe-à-pitre. pose ton regard, écoute, respire. d'où que tu viennes, qui que tu sois, au sortir du cargo ou de l'aéroport la terre qui me porte entrouvre ses entrailles et livre ses secrets : la fleur qui soupire au soleil, le morne massabielle, la rue alsace-lorraine, le mystère des façades aux persiennes ajourées, le pont sur un canal à demi obstrué par un trop-plein de cannes et les gosses aux pieds nus qui courent et s'en saisissent, les chemisettes ouvertes au vent comme à la vie...
une femme passe, concert de klaxons. pointe-à-pitre, histoire d'un sourire encore à partager... jean-michel martial.
Premier volume de la nouvelle collection " Regards... ", cet ouvrage offre, par un texte clair et concis et une illustration abondante, une approche particulièrement attractive d'un chef-d'oeuvre de l'art médiéval : la tenture de l'Apocalypse. Commandée par le duc Louis Ier d'Anjou et réalisée entre 1373 et 1380, ses dimensions originelles étaient exceptionnelles : six pièces mesurant chacune 23,5 mètres de long sur 6 mètres de haut, soit une longueur totale de plus de 140 mètres. Elle illustre les visions que l'apôtre et évangéliste saint Jean reçut vers l'an 96, et consigna dans un livre intitulé l'Apocalypse, dernier texte du Nouveau Testament. Cette tenture, exposée au château d'Angers dans une galerie conçue à cet effet en 1954, a fait l'objet d'une spectaculaire restauration menée au cours des années 1980, qui a permis notamment de révéler l'intensité et la beauté intactes du revers de cette tapisserie de lisse.
Invention en grande partie parisienne, les passages couverts ont régné dans la capitale pendant une soixantaine d'années seulement, entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du siècle suivant.
Le modèle est profondément novateur au XIXe siècle, autant par sa forme architecturale que par le rôle social qu'il remplit alors. Systématiquement bordés de boutiques, c'est précisément par ce que l'on y trouve que les passages séduisent, bien au-delà de leur cadre, aussi somptueux soit-il : le commerce du luxe et de la mode côtoie les salles de spectacle, les cafés et les restaurants.
C'est cette polyvalence qui fonde l'identité du passage couvert, voué à la circulation mais aussi à l'agrément. Aujourd'hui, parmi la soixantaine qui vit le jour entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, il n'en reste que dix-sept, groupés sur la rive droite et encore affectés à leur fonction première.