La voie de Vézelay, appelée aussi route bourguignonne et voie Limousine ou Via lemovicensis, est empruntée depuis des siècles par les pèlerins de Belgique, d'Allemagne, des Ardennes, de Champagne et de Lorraine venus adorer les reliques de Marie-Madeleine. Sur son tracé, on trouve quelques sanctuaires d'envergure comme Saint-Front de Périgueux et l'église Saint-Jacques de Bergerac.
A partir de Périgueux, l'itinéraire se scinde en deux voies possibles, toutes deux à destination de Roncevaux. L'une rejoint Sainte-Foy-la Grande, via le GR 654O, puis l'abbaye bénédictine de La Réole où se fait la traversée de la Garonne. Elle se dirige alors vers le sud par Bazas et Captieux et traverse les petites Landes jusqu'à Mont-de-Marsan, pour atteindre Roncevaux après avoir franchi l'Adour à Saint-Sever. L'autre, via le GR 654E, part en direction de Bergerac pour une traversée du périgord blanc, puis poupre, avant de descendre plein sud et rejoindre Orthez puis Ostabat via Eauze puis Aire-sur-Adour.
Chemin vers Le Mont-Saint-Michel Du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris à la célèbre abbaye du Mont-Saint-Michel, marchez sur les pas des pèlerins des siècles passés et devenez à votre tour un miquelot. Ce grand chemin et son option nord vous feront découvrir un riche patrimoine historique et naturel. Entre forêts, vallées et bocages, vous cheminerez à travers une campagne secrète et tranquille, jusqu'à la baie du Mont qui offrira à vos pieds un spectacle final époustouflant, ouvrant la voie vers de nouveaux horizons...
Ancienne voie de pèlerinage, au même titre que les chemins de Saint-Jacques ou du Mont-Saint-Michel, ce topo-guide comprend les 245 premiers kilomètres français de l'itinéraire ancestral reliant Canterbury à Rome. Il est proposé des étapes d'environ 20 kilomètres entre Calais et Rocquigny, privilégiant des sentiers de petites et de grandes randonnées pédestres existants et reconnus pour leurs qualités : faible taux de bitume, mais surtout favorisant la découverte des paysages et du patrimoine.
De Calais, le randonneur reliera Wissant, le long du GR du Littoral de la Côte d'Opale. C'est ensuite l'étape de Wissant à Guînes entre la plaine de Flandres et les derniers contreforts du boulonnais. De Guînes, c'est un itinéraire au coeur des Trois-Pays qui nous mènera sur les pas des moines de l'Abbaye de Licques.
Depuis les Monts du Jura, du Revermont ou du Bugey, ces itinéraires en boucle ou en ligne offrent aux randonneurs des vues imprenables. voici à l'est le Mont Blanc et les grands lacs alpins (Léman, lac du Bourget) et à l'ouest les étangs de la Dombes, coincés entre Lyon et Bourg-en-Bresse.
Sur les hauteurs, vivent quelques-uns des plus célèbres représentants de la faune européenne : lynx, chamois, grandtétras.
Dans les vallées, des sentiers moins pentus mènent les marcheurs à la découverte d'un riche patrimoine (cité médiévale de Pérouges, église de Brou au toit vernissé), et d'un savoir-faire toujours vivace : travail du bois, des émaux...
Formée de plateaux aux formes émoussées, entaillés par les gorges du Cher et de ses affluents, la Combraille compose une unité paysagère emblématique. Milieux humides, bois, landes à bruyères ou à buis et riche bocage avec ses champs enclos de haies vives sur talus aux couleurs saisonnières, forment la particularité du territoire. Vestige d'un parcellaire modeste et irrégulier, les prairies s'entourent souvent de murets de pierres sèches. Ainsi se dessine un paysage emblématique propice à la randonnée et à la découverte d'un patrimoine naturel authentique.
Petit patrimoine et vestiges du passé sont disséminés sur l'ensemble de la contrée. Fontaines, puits, croix de calvaire ou de carrefour, fours à pain, poulaillers ponctuent les sentiers et chemins creux. D'une époque médiévale mouvementée, il subsiste quelques tours et mottes féodales de défense (Ronnet, l'Ours, donjon de Marcillat, motte du Terret). Mais c'est avant tout l'Église qui marquera la Combraille de son influence comme en témoignent les noms des paroisses, les églises romanes à Marcillat, Ronnet, Sainte Thérence, Villebret, les chapelles de Polier et Saint-Genest ainsi que l'abbaye cistercienne de Bellaigues à Virlet.
Le topo-guide reprendra des tronçons de GR déjà publiés dans d'autres Topo-guides, mais aussi de nombreuses portions inédites. Des morceaux de GR reliant des villes desservies par les trains. Ou des boucles au départ de villes.
Et ceci dans les 6 départements de la région (Eure-et-Loir, Loiret, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire, Cher, Indre).
Quelques villes prestigieuses : Chartres, Vendôme, Gien, Orléans, Blois, Cheverny, Tours, Azay-le-Rideau, Bourges, Sancerre, Châteauroux, Argenton-sur-Creuse. Le patrimoine exceptionnel du Val de Loire, Touraine, Berry, Orléanais, Sancerrois, Pays de Chartres, Pays Vendômois, le Centre en long en large et en travers, en utilisant le réseau ferré.
Bref, la crème de la région Centre sans émission de gaz carbonique !
Nés de deux rivières, les vals d'Aix et Isable descendent jusqu'au fleuve Loire, entre Roannais et Forez. D'ouest en est, le relief oscille entre des collines (jusqu'à près de 900 m d'altitude sur la commune de Saint-Martin-la-Sauveté), Les vals d'Aix et Isable. à pied® Cartographie Fédération Française de la Randonnée Pédestre - 64, rue du Dessous-des-Berges - 75013 PARIS des vallons, le plateau de Saint-Paul-de-Vézelin, la plaine du Forez parsemée d'étangs et de forêts et les rives de la Loire (à 320 m d'altitude). Ici, les sentiers vous emmènent goûter à la fraîcheur et à la tranquillité de multiples cours d'eaux, petits et grands.
Villages, chapelles, prieuré ou bourg médiéval (sites historiques de Saint-Germain-Laval et Pommiers-en-Forez) prolongeront vos découvertes d'un territoire riche en hébergements touristiques.
Desservi par les autoroutes A 72 et A 89, les vals d'Aix et Isable sont à 30 min de Roanne et à moins d'une heure de Saint-Etienne, Lyon ou Clermont-Ferrand.
Ce deuxième titre de la collection "Les Sentiers des Patrimoines" est consacré au département du Jura. 25 itinéraires de randonnée pour tout public ont été spécialement sélectionnés pour découvrir la richesse et la diversité du patrimoine jurassien.
Dole (labellisée ville d'Art et d'Histoire) et son Eglise collégiale, les salines royales de Salins et d'Arc-en-Senans, le Revermont, pays du "revers des monts", et ses vignobles sertis de reculées, Poligny, capitale mondiale du comté ou encore Baume-les-Messieurs, labellisé par l'association Les plus beaux villages de France... Force est de constater que le Jura peut s'enorgueillir d'une offre patrimoniale de tout premier ordre.
Le Buëch, surnommé "la Provence des montagne", est constitué des cantons occidentaux du département des Hautes- Alpes, correspondant globalement au bassin du petit et du grand Buëch, qui se rejoignent en amont de Serres.
Associant un ensoleillement exceptionnel et un environnement préservé riche en sites naturels remarquables, c'est le lieu idéal pour la pratique d'activités de pleine nature : escalade, randonnée, vol libre, VTT, cyclotourisme.
Des quatre Voies Jacquaires, cette "Route du Puy" est sans doute la mieux connue. Elle est aussi la première à avoir été classée sentier GR®, ceci au plus près de la réalité historique. C'est aussi la plus attachante à parcourir, par la beauté sauvage de certains de ses tronçons et la majesté des grands monuments de foi qui la jalonnent.
Le randonneur traverse tout d'abord le haut Quercy, qui se compose en grande partie de causses : vastes étendues calcaires et dénudées où quelques maigres chânes verts le disputent à la rocaille et aux champs de lavande. La verte vallée du Lot, que longent les GR® 651 et 652, déroule son ruban sombre en paresseux méandres couronnés de peupliers. Sur le GR® 65, le paysage change à partir de Lalbenque. Le Quercy blanc exhale des effluves méditerranéennes. Les pentes se couvrent de vignes et de vergers, ou, vers l'Agenais de champs de céréales.
Le dernier tronçon de la via Podiensis, qui traverse d'est en ouest la grande Gascogne, offre au randonneur une véritable mosaïque de couleurs et de territoires.
Après Moissac, voici la verte Lomagne, pays de l'ail blanc et des églises romanes. Vient ensuite le Gers, aux collines asymétriques qui alternent joliment les carrés de vigne, de tournesols ou de maïs. Il est tentant de s'arrêter fréquemment lors de cette étape gersoise. À Lectoure, Eauze et Condom par exemple où sont produits les plus grands armagnacs.
Passé Nogaro, la transition avec les Landes se devine à peine. Doucement, le chemin semble se fondre dans la forêt, d'abord constituée de chênes noirs et de châtaigniers puis de pins maritimes. Enfin, voici le Béarn et le Pays Basque, points de convergence de toutes les voies jacquaires venues du Nord et de l'Est. Les Pyrénées ne sont plus loin, l'ascension vers Roncevaux commençant au sortir de St-Jean-Pied-de-Port.
Dans le centre-est des Pyrénées, voici une zone unique et originale, reliée et non séparée par un cordon sommital qui s'élève à plus de 3000 mètres d'altitude. Ces itinéraires transpyrénéens vous font découvrir l'histoire de cette zone de passage et celle de ses habitants. Ici, depuis toujours, ariégeois, catalans et andorrans empruntent les cols pour passer de vallée en vallée.
Voici le Couserans, où la forêt est omni-présente. Hêtres et sapins y alimentent l'industrie papetière de St-Girons. Puis les comarques (cantons) espagnoles du Pallars Sobira et du Val d'Aran, régions parsemées de nombreux lacs (étang de Certescan) et dominées par les hautes cimes. On y pratique l'élevage et une agriculture de montagne.
Le Lot-et-Garonne, situé en Aquitaine, entre Bordeaux et Toulouse, incarne toutes les valeurs qui fondent l'esprit du Sud-Ouest. Entre Périgord, Gascogne, Landes et Quercy, c'est un pays de diversité et de mélanges, un pays d'exigence et de qualité. Une eau abondante et des populations mêlées en ont fait le plus grand verger de France
À la sortie de Genève, le pèlerin trace sa route à travers un paysage vallonné de bocages offrant des vues sur les sommets enneigés du Jura. Le Rhône présente ensuite ses coteaux tapissés de vignobles et ses marais drainés cultivés de peupliers. Le climat y est si doux que l'on parle de "petite provence de la Savoie". Après les collines verdoyantes du Bas-Dauphiné où l'horizon se pique de cimes montagneuses, le marcheur atteint les contreforts du massif du Pilat. Puis, vergers et vignobles cèdent le pas aux plateaux et pâturages. Tandis que l'on s'enfonce en Haute-Loire, l'empreinte volcanique prend peu à peu possession du paysage, grandes orgues basaltiques ou pitons volcaniques. Alentour la forêt enveloppe le randonneur de son manteau dense et accueillant. L'arrivée sur Le-Puy-en-Velay donne un avant-goût du but final galicien, car ici aussi l'une des dernières étapes s'appelle "Montjoie".
Ces six itinéraires vont conduiront d'une côte à l'autre de la Corse (Mare a mare) ou vous feront longer le trait de côte en faisant des incursions dans la montagne toute proche Mare e Monti). Moins exigeants que le GR®20, ils permettent une approche plus patrimoniale que sportive de l'île de Beauté et vous font découvrir les différents aspects du Parc naturel régional de Corse.
Au nord, de Calenzana ou de Moriani à Cargèse, les randonneurs découvrent la Balagne, autrefois appelée "jardin de la Corse pour ses vergers d'oliviers et d'amandiers. Sur le Mare a Mare nord, ils traversent le Morianincu ou le Niolu, terre de bergers où les traditions pastorales sont restée fortes. Au sud, les marcheurs surplombent une multitude d'anses, de criques ou de baies magnifiques. Ils chevauchent aussi l'Alta Rocca, partie la plus ancienne de l'île où sont visibles plusieurs sites archéologiques.
Entre roannais et beaujolais, à l'extrême nord-est du département de la loire, le pays de belmont invite à se mettre au vert.
Vert tendre des prairies du sud, vert intense des forêts du nord : le relief, sans cesse changeant, offre de multiples paysages pour randonner à son rythme en toutes saisons. ce pays constitue aussi une terre d'échanges, à l'image des sentiers historiques (route du sel, chemin de saint-jacques-de-compostelle) qui partent à l'assaut des tout premiers cols des monts du beaujolais.
Le dernier tronçon de la via Podiensis, qui traverse d'est en ouest la grande Gascogne, offre au randonneur une véritable mosaïque de couleurs et de territoires.
Après Moissac, voici la verte Lomagne, pays de l'ail blanc et des églises romanes. Vient ensuite le Gers, aux collines asymétriques qui alternent joliment les carrés de vigne, de tournesols ou de maïs. Il est tentant de s'arrêter fréquemment lors de cette étape gersoise. À Lectoure, Eauze et Condom par exemple où sont produits les plus grands armagnacs.
Passé Nogaro, la transition avec les Landes se devine à peine. Doucement, le chemin semble se fondre dans la forêt, d'abord constituée de chênes noirs et de châtaigniers puis de pins maritimes. Enfin, voici le Béarn et le Pays Basque, points de convergence de toutes les voies jacquaires venues du Nord et de l'Est. Les Pyrénées ne sont plus loin, l'ascension vers Roncevaux commençant au sortir de St-Jean-Pied-de-Port.
Avec une couverture de 35 % de son territoire, soit 1,54 millions d'hectares de forêts, la région Rhône-Alpes est l'endroit rêvé des amateurs de nature et d'évasion.
La forêt s'y déploie en plaine et, surtout, en montagne avec un relief vigoureux (Alpes et Préalpes à l'est, massif du Jura au nord et Massif Central en bordure ouest). Les différentes essences se mélangent et se confondent au fil des influences méditerranéenne, océanique et continentale. Outre l'Epicéa des Alpes, sans aucun doute le roi des forêts rhônalpines, la région abrite quelques autres essences particulièrement recherchées : depuis le Châtaignier ardéchois jusqu'au Douglas de la Loire et du Rhône.
C'est dans cet environnement végétal que vous pourrez observer, tout au long des 25 balades du topo-guide, des espèces animales typiques y évoluer. Et, qui sait, peut-être aurez-vous la chance d'apercevoir un loup dans une forêt épaisse du Vercors ou un lynx dans une hêtraie du Jura ? Cet ouvrage est coproduit avec l'ONF (Office National des Forêts) et bénéficie d'une mise en page spécifique et une iconographie particulièrement soignée.
A la sortie de Genève, le pèlerin trace sa route à travers un paysage vallonné de bocages offrant des vues sur les sommets enneigés du Jura. Le Rhône présente ensuite ses coteaux tapissés de vignobles et ses marais drainés cultivés de peupliers. Le climat y est si doux que l'on parle de "petite provence de la Savoie". Après les collines verdoyantes du Bas-Dauphiné où l'horizon se pique de cimes montagneuses, le marcheur atteint les contreforts du massif du Pilat.
Puis, vergers et vignobles cèdent le pas aux plateaux et pâturages. Tandis que l'on s'enfonce en Haute-Loire, l'empreinte volcanique prend peu à peu possession du paysage, grandes orgues basaltiques ou pitons volcaniques. Alentour la forêt enveloppe le randonneur de son manteau dense et accueillant. L'arrivée sur Le-Puy-en-Velay donne un avant-goût du but final galicien, car ici aussi l'une des dernières étapes s'appelle "Montjoie".
Le territoire charentais s'identifie souvent à son fleuve.
Pierre Boujut, tonnelier-poète à Jarnac, traduit ainsi le sentiment que lui inspire son cours familier : "La Charente n'est pas un fleuve civilisé, ni un fleuve sauvage. La Charente est un fleuve heureux"... Et si le fleuve est roi, la pierre est reine : cathédrale et remparts d'Angoulême, dolmens, abbayes romanes, donjons fortifiés racontent l'Histoire à leur manière.
Saint patron des dentellières à la main, Régis aurait pu être également celui des randonneurs pédestres. Pour évangéliser dans les contrées du Velay et du Vivarais secouées par les Guerres de Religion, ne s'élancait-il pas par tous temps dans de folles courses de 40 à 60 km à travers monts, bois, gorges et landes ? Pèlerins et marcheurs d'aujourd'hui lui emboîtent le pas pour découvrir, en toute sérénité, des paysages émouvants à couper le souffle.
Boucle de 199 km entre le Puy-en-Velay et La Louvesc (Ardèche), le GR 430 passe en effet dans les lieux où le jésuite a développé son action au service des hommes. Ce fleuron des GR de la Haute-Loire peut être parcouru en 9 jours, de début mai à fin octobre, semestre où la nature offre une palette de couleurs généreuses (soulignons que la neige est souvent présente de décembre à mars).
Avec cinq régions successivement traversées : le bassin du Puy, le plateau volcanique du Mézenc, le haut Vivarais, le plateau granitique de Montfaucon et le plateau volcanique du Meygal, jamais ne s'installe une once de monotonie.
D'autant plus que les altitudes font le yo-yo entre 613 m et 1295 m, offrant des points de vues remarquables.
Des quatre Voies Jacquaires, cette "Route du Puy" est sans doute la mieux connue. Elle est aussi la première à avoir été classée sentier GR®, ceci au plus près de la réalité historique. C'est aussi la plus attachante à parcourir, par la beauté sauvage de certains de ses tronçons et la majesté des grands monuments de foi qui la jalonnent.