À propos

Pourquoi Nabil Wakim était rouge de honte, enfant, quand sa mère lui parlait arabe dans la rue ? Pourquoi l'auteur ne sait-il plus rien dire dans ce qui fut sa langue maternelle ? Est-ce la République qui empêche de parler l'arabe comme elle empêcha autrefois de parler le breton ?

Voici une langue qui fait figure d'épouvantail. Si Jean-Michel Blanquer évoque l'idée de l'apprendre un peu plus en classe : tollé contre les risques de « communautarisme ». Quand Najat Vallaud-Belkacem propose de réformer son enseignement, elle est accusée de vouloir imposer la langue du Coran à tous les petits Français.

Ce livre fait entendre une parole souvent tue sur le malaise intime à parler sa propre langue quand il s'agit de l'arabe ; c'est aussi une enquête sur les raisons de ce désamour. Alors que l'arabe est la deuxième langue la plus parlée du pays, elle n'est enseignée que dans 3 % des collèges et des lycées à environ 14 000 élèves. Soit deux fois moins qu'il y a trente ans ! En parallèle, l'enseignement dans des mosquées ou associations cultuelles se multiplie - une estimation porte à 80 000 le nombre d'élèves y recevant des cours. N'est-il pas temps de se convaincre que l'enseignement de l'arabe pourrait être une chance pour notre pays ?

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  • Auteur(s)

    Nabil Wakim

  • Éditeur

    Seuil

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    01/10/2020

  • EAN

    9782021434491

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    198 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14.2 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    260 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

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