À propos

Nous sommes en 1280. Tchen-Qin, samouraï du tout-puissant seigneur Oshikaga, prend la route avec douze de ses compagnons afin d'exterminer une bande de rebelles. Mais la route empruntée par le jeune guerrier pour affronter ses ennemis traverse le royaume des morts et s'étend jusqu'aux confins du monde... Adamov et Cothias décrivent à la perfection les traditions et la beauté violente du Japon ancestral.


Rayons : Bandes dessinées / Comics / Mangas > Bandes dessinées > Ados / Adultes > Histoire


  • Auteur(s)

    Patrick Cothias, Philippe Adamov

  • Éditeur

    Glenat

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    29/07/1987

  • Collection

    Vecu

  • EAN

    9782723427296

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    48 Pages

  • Longueur

    29.3 cm

  • Largeur

    21.5 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    442 g

  • Série

    le vent des dieux

  • Support principal

    Grand format

Patrick Cothias

Né le 31 décembre 1948 à Paris, Patrick Cothias se retrouve en première année de Philo à la fac de Nanterre en 1968. En 1969, il se fait réformer du service militaire pour incompatibilité caractérielle et interrompt sauvagement ses études pour consacrer deux ans à faire le tour du monde en stop, avec 3 francs six sous en poche. En 1970, il vend ses premiers textes dans le Journal de Téhéran, du temps du Shah botté.En 1972, de retour au « pays », il fait la connaissance des jeunes Régis Loisel, Serge Letendre, Max Cabane, Michel Rouge, Fabien Lacaf, etc. Il hésite encore entre la plume et le pinceau. A défaut de pouvoir s'entendre avec les « néo-anarchistes » de la jeune presse pseudo-contestataire qu'il juge trop « caca-boudin » (il a déjà donné), il publie ses premiers travaux de bd dans les revues du groupe Fleurus (Gazoline, pour Pierre Guilmard) ainsi qu'aux Editions Vaillant où il devient, sans le vouloir, le faire-valoir de Jean Richard : ce dernier étant censé raconter, en son nom propre, de courtes histoires animalières. En 1975, toujours dans "Pif-Gadget", Cothias écrit la série Les Sandberg avec Alfonso Font. Il scénarise aussi un grand nombre d'épisodes de Sylvio le Grillon pour Philippe Luguy. Il se prête au "Journal de Mickey" pour gérer quelques aventures des neveux de Donald et de l'Oncle Picsou.Parallèlement, il fait une très courte intrusion dans "Pilote" avec son désormais grand ami Loisel, et dans "Métal Hurlant", tout seul, comme une bête. Toujours avec Loisel, il participe aux Nocturnes et co-signe les scénarios de Norbert le Lézard, pour les éditons Kesselring.Très accessoirement, à l'occasion d'un concours, il obtient le Grand prix Nicolas Goujon du meilleur dessinateur.En 1980, il crée Masquerouge pour Juillard, qu'il vient enfin de rencontrer, puis pour Marco Venanzi. Après une collaboration avec "Okapi" (Snark Saga puis Trafic pour Philippe Sternis (Grand prix jeunesse du festival d'Angoulême 86), Force 9 pour Billon, avec la participation de Jean-Claude Forest). Il publie chez Dargaud Orn Coeur de Chien pour Olivier Taffin.En 1981, il entre aux éditions Glénat où il multiplie les séries, notamment Les Sept Vies de l'Epervier pour Juillard, Le Vent des Dieux et Les Eaux de Mortelune pour Philippe Adamov.Dans les années 2000, il se fait plus discret dans le domaine du scénario BD, sans pour autant renier ses premières amours. Ainsi, dés 2006, chez Bamboo, il entreprend de publier Le Sceau de l'Ange avec André Le Bras. En réalité, depuis le début du troisième millénaire Patrick Cothias s'est engagé résolument dans l'écriture à quatre mains de quelques gros romans, en collaboration avec Patrice Ordas. Ces titre voient le jour dans les gondoles des libraires, à commencer par Mortelune (2 volumes simultanés), aux Editions Anne Carrière, en novembre 2009.

Philippe Adamov

1956, je nais ! 3,2 Kg - beau bébé !Je découvre la BD en 1965 dans un petit magasin de soldes de bouquins pendant les vacances. J'y reviendrai chaque année. Je rentre alors dans le monde de Jigé, de Cuvelier et d'Harold Foster. Bref, toute l'ancienne garde ! Après des études très écourtées à l'Ecole Estienne, j'intègre Studios René Laloux à Angers comme stagiaire décorateur. Nous travaillons sur le pilote du film Gandahar dessiné par Caza. Ces 3 années passées là-bas me serviront bien plus tard dans mes nombreuses activités (illustrations, BD, etc.). Je rencontre aussi Moebius qui deviendra pour moi "la" référence. En 1978 je retourne à Paris et je me lance non sans problèmes dans l'illustration de SF. Je travaille pour Opta (éditeur aujourd'hui disparu) entre autres, qui me paie misérablement.Je collabore ensuite au défunt journal de SF "Futur" où je rencontre Gérard Klein, Michel Demuth, les frères Bogdanoff et beaucoup d'autres. Ils me font faire des travaux d'illustrations pour plusieurs éditeurs tels Le Masque, Anthologie de la SF au Livre de Poche, Casterman, R. Laffont, etc.En 1979 je suis contacté par F. Allot pour travailler sur la série Ulysse 31. C'est un travail de création plutôt enrichissant, tant au niveau pécuniaire (enfin!) qu'artistique.Je collabore en 1983 à la création d'une BD avec Xavier Seguin pour le journal "Okapi". Elle ne verra jamais le jour en album (heureusement !) mais elle me permettra de me faire remarquer par Henri Filippini, directeur de collection aux Editions Glénat. Il me présentera un certain Patrick Cothias avec qui je vais collaborer pendant près de 10 ans. Glénat lance le magazine "Vécu" et nous créons Le Vent des Dieux. Un an après suivront Les Eaux de Mortelune, une grande saga de SF. Immédiatement, les deux séries marchent bien, et je commence alors à vivre uniquement de la BD en alternant un album de chaque série pendant presque 8 ans.En 1992 je décide de créer ma propre histoire et avec l'aide de J.C. Camano, directeur éditorial chez Glénat, nous publions Dayak, une trilogie de SF qui se déroule en Afrique. Je rencontre Jean Dufaux en 1999 avec lequel je crée L'Impératrice Rouge, une lutte impitoyable pour le pouvoir dans une Russie post-apocalyptique, où subsistent les vestiges d'un communisme décadent, et où règne un système politique totalement archaïque.

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