Littérature sudafricaine : des œuvres au cœur de l'Apartheid
Colonisation, Apartheid et libération de l’Afrique du Sud
Apartheid : principale source d’inspiration de la littérature sudafricaine
Littérature sudafricaine : la prédominance des écrivains blancs
Nadine Gordimer : la lutte incessante pour les droits humains
André Brink : le plus français des sudafricains
J.M. Coetzee : des prix littéraires à foison
Compte tenu des difficultés de traduction des textes de langue autochtone (zoulou, xhosa, sesotho, pedi, tswana), les auteurs Noirs ont du mal à se faire éditer à l'étranger, même si certains écrivent en afrikaans ou en anglais. Ils sont de ce fait moins connus que les auteurs blancs suscités. Toutefois, leurs récits, romans et poèmes n'en sont pas moins des textes de premier ordre et confirment la richesse de la littérature sudafricaine.
Parmi les écrivains sudafricains noirs, le premier connu fut Tiyo Soga (1829-1871). Vinrent ensuite Enoch Sontonga (1873-1905), Samuel Edward Krune Mqhayi (1875-1945), Solomon Plaatje (1876-1932), Thomas Mofolo (1876-1942) ou encore Mazisi Kunene (1930-2006). Côté poètes, Mongane Wally Serote met en poésie la vie quotidienne des Noirs sous l'apartheid, tandis que Zakes Mda, très célèbre en Afrique du Sud, oscille entre poésie et roman. Son livre The Heart of Redness remporte en 2001 le Commonwealth Writers Prize et fait partie du programme scolaire en Afrique du Sud.
Plus actuel, le seul roman traduit de l'autrice Futhi Ntshingila (Enragé contre la mort de la lumière), dont la famille est d'origine zoulou, est salué par les libraires de Paris Librairies qui soulignent sa langue imagée, féroce et précise. Le romancier K. Sello Duiker, lui, éblouit le lecteur avec son roman La sourde violence des rêves. D'autres auteurs parviennent à se démarquer comme Henrietta Rose-Innes, Zoë Wicomb, Ivan Vladislavic, Yewande Omotoso ou encore Matlwa Kopano.
Nul doute que les décennies à venir révèleront les nouveaux talents sudafricains, qu'ils soient Blancs, Noirs, hommes ou femmes...